Pistolet CHIAPPA PAK-9 - Calibre 9mm - Boite origine + 2 chargeurs (Occasion)

Utilisation

Le Chiappa PAK-9 se destine résolument au tireur récréatif. Dans cette perspective, sa munition de 9x19 vous permettra de tirer beaucoup et pas cher, pour des séances à cadence soutenue.

Fonctionnement

S’il reprend les traits de l’AK, le Chiappa PAK-9 n’en hérite pas totalement la mécanique. Le bloc détente est bien similaire à celui d’une kalashnikov, mais l’arme ne fonctionne plus par emprunt de gaz. Elle adopte un mécanisme de culasse non calée, plus en accord avec sa munition.

De façon logique, le transporteur n’est pas équipé d’une tête de culasse rotative. Monolithique, il contient lui-même le percuteur que viendra frapper le chien. Le piston étêté circulera dans le canal supérieur, le transporteur restant mû par son ressort traditionnel.

Le démontage de campagne s’effectuera de la même façon que sur un AK traditionnel : en déverrouillant le capot (ici sur charnière) via le poussoir arrière. On découvre dessous une cale limitant la course du transporteur, qui devra être retirée pour l’extraire du boîtier.

Alimentation

L’un des gros points forts du PAK-9 tient dans son mode d’alimentation. Se détournant de la tentation d’un chargeur propriétaire, Chiappa a au contraire opté pour des standards usuels. Le modèle qui vous est proposé sur cette page est livré avec un puits au standard Beretta, et pourra donc s’accommoder de tous les chargeurs pour 92FS et M9.

Toutefois, ceci n’est pas figé. On pourra également recourir à des chargeurs Glock en installant le puits de chargeur correspondant (non fourni) et ainsi s’ouvrir de nouvelles possibilités. On s’attachera donc bien vite à recycler ses propres magasins (ou à en racheter), les chargeurs 10 coups fournis d’origine ne pouvant s’avérer satisfaisants pour les gros consommateurs.

Modularité

Le puits de chargeur amovible évoqué plus haut s’imbrique dans un garde-main tactique en polymère noir. Ce garde-main est ingénieusement maintenu par la patte intégrée au pontet qui sert d’ordinaire au verrouillage des chargeurs d’AK. On pourra donc facilement le libérer et l’extraire vers l’avant. Notamment pour switcher le fameux puits de chargeur.

La poignée pistolet est au standard AK tout ce qu’il y a de plus classique. On pourra donc la changer pour le grip de son choix à l’aide d’un simple tournevis.

Accessoires

Les organes de visée se composent ici d’une hausse amovible (non réglable) et d’un guidon ajustable (en dérive et en site). On mettra bien vite à profit le rail picatinny supérieur pour s’équiper d’un viseur point rouge et ainsi gagner en confort d’acquisition.

L’arrière du boîtier est équipé d’une grenadière à laquelle on pourra accrocher la sangle 1 point fournie. Cette dernière est loin d’être miraculeuse, mais elle a au moins le mérite d’être présente dans la boîte d’origine.

Le garde-main possède pour son compte un rail picatinny inférieur de 70 mm. A la réception de l’arme, il est occupé par un coin arrondi limitant l’égarement de la main faible vers le canon. On pourra donc facilement équiper le PAK-9 d’une poignée avant ou d’une lampe tactique.

Pour le montage d’accessoires d’aide à la visée, on pourra aussi tirer profit des deux rails latéraux enserrant le support de hausse (ici absente puisque rapportée vers l’arrière sur le rail picatinny).

Au final un matériel dépaysant, que vous pourrez modeler selon vos goûts, ou au contraire garder tel quel. Certes la finition n’est pas de toute première qualité et la précision reste modeste, mais ce PAK-9 promet de belles parties de rigolade dans les stands décontractés.